lundi 26 mars 2012

Porte (14) Immeuble Jassédé, 1 rue Lancret, Paris XVIè, Hector Guimard (1903-1905)

De ce bel immeuble de rapport à l'angle de l'avenue de Versailles et de la rue Lancret, je pense préférer l’envers de l'avers.Pourquoi? Parce qu'il a un style unique et peut-être parce que c'est de ce côté là que j'ai découvert l'immeuble pour la première fois, venant de la Villa Jassédé. La façade principale a un style propre à Guimard que l'on retrouve notamment de manière très similaires sur les façades des immeubles de rapport rue La Fontaine. En revanche, le dos de cet immeuble est tout à fait original, avec de nombreux détails, moins fastueux, mais parfaitement étudiés et harmonieux. J'aime tout particulièrement cette petite porte d'une élégance toute simple


flanquée de ces deux petites fenêtres jumelles



Je publierai les autres portes de l'immeuble dans les posts des prochaines semaines.

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De este edificio de apartamentos en la esquina de la avenida de Versailles y la calle Lancret, pienso preferir el reverso que el anverso. ¿Porqué? Porque es de un estilo único y quizá porque es de este lado que descubrí el edificio por primera vez viniendo de la Villa Jassédé. La fachada principal es de un estilo muy propio a Guimard que se encuentra por ejemplo, de manera muy similar en las fachadas de los inmuebles de la calle La Fontaine. Sin embargo, la parte trasera es absolutamente original, con numerosos detalles, menos fastuosos, pero perfectamente estudiados y armoniosos.
Me gusta particularmente esta pequeña puerta de una elegancia simple, con a su lado estas dos pequeñas ventanas gemelas.
 Seguiré publicando las otras puertas del edificio, las próximas semanas.

samedi 24 mars 2012

10, 12, rue Boucher de Perthes Villa Hélèna et Villa Jan, Mers les Bains. Niermans Edouard (entre 1904 et 1907)

Le soleil printanier qui pointe son nez ramène à mon souvenir une belle promenade de l'été dernier, à Mers-les-Bains. J'en ai déjà publié quelques photos, mais il en reste bien d'autres.Il faut dire que j'en avais prises beaucoup, allant de découverte en découverte dans cette superbe ville balnéaire.
Niermans n'est pas un architecte qui m'est inconnu, puisqu'il ne m'étonnerait pas qu'il soit l'auteur de la maison détruite il y a peu, non loin de chez moi et sur laquelle j'ai fait quelques recherches.
Comme souvent à Mers, il s'agit de deux maisons jumelles, accolées portant les noms de Villa Héléna et Villa Jan.


Les formes courbes propres à l'Art Nouveau, se déclinent ici en bois, ce qui donne un charme différent à l'ensemble. Nous ne pouvons que regretter, cependant, le mauvais état dans lequel elles se trouvent.
Selon Merimée, l'architecte lui même a été le commendataire de la construction et il l'aurait habitée.



La beauté du bâtiment réside en un bow-window, tout en courbes, qui s'ouvre comme deux grands hublots ovales, surmontés d'un balcon couvert, aux lignes plus rectiligne. L'ensemble est harmonieux et assez gracieux.Il me semble être l'exemple le plus proche du style Art Nouveau de la ville.
Le bois est magnifiquement travaillé pour former des volutes qui supportent l’armature, soutiennent ou encadrent les ouvertures.





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El sol de primavera que asoma su nariz me trajo a la memoria un bello paseo del verano pasado en Mers-les-Bains, del cual ya he publicado algunas fotos, pero quedan muchas todavía! Debo admitir que saqué muchas, yendo de descubrimiento en descubrimiento en esta bella ciudad balnearia. Niermans no me es desconocido puesto que no me extrañaría que fuese el arquitecto de una casa lastimosamente destruida, no lejos de donde vivo y sobre la cual hice algunas investigaciones.
Como a menudo en Mers, se trata de dos casas gemelas, una a la par de la otra llamadas respectivamente Villa Helena y Villa Jan.
Las formas curvas propias del Art Nouveau son aquí hechas en madera, los que le da un encanto particular al conjunto. Es de lamentar, sin embargo, el mal estado en el que se encuentran.
Según la base de datos Merimée, es el arquitecto el mismo quien fue el comanditario de la construcción y habría vivido en ella.
La belleza de este edificio reside en el bow-window, todo en curvas, que se abre como dos grandes ventanillas ovaladas que soportan un balcón cubierto, de lineas más rectilíneas. El conjunto es armonioso y grácil. Me parece ser el ejemplo màs cercano al estilo Art Nouveau de la ciudad.
La madera está magníficamente trabajada para formar volutas que soportan la armadura, sostienen o enmarcan las aperturas. 

lundi 19 mars 2012

Porte (13) 9 Gran Via de las Corts Catalanes, Barcelona

Le premier jour à Barcelona, en sortant pratiquement de l'hôtel et me dirigeant vers le carrer Girona où se trouve la maison de mon enfance, j'ai été attirée par cette superbe porte. C'est du reste le premier édifice que j'ai pris en photo. Je n'ai pas tout de suite vu les charmants petits personnages de style médiéval qui semblent surgir du décor végétal. Je ne les ai découverts qu'en l'observant plus attentivement. Puis mon regard est allé vers les balcons avec de belles fleurs ressemblant à des dahlias qui rythment agréablement la façade. L'ensemble est bien plus de style historiciste que moderniste et j'ignore tout de l'architecte qui en est à l'origine.








El primer dia en Barcelona, saliendo prácticamente del hotel y dirigiéndome hacia el carrer Girona donde se encuentra la casa de mi infancia, me sentí atraída por esta bella puerta.De hecho fue el primer edificio que tomé en foto. No noté enseguida los pequeños personajes encantadores de estilo medieval que parecen surgir de entre las ramas esculpidas.No los descubrí hasta observar detenidamente la puerta. Luego mi mirada fue hacia la fachada y los balcones  decorados de dalias. El conjunto es de estilo historicista más que modernista e ignoro quien pudo ser su arquitecto.

dimanche 18 mars 2012

Casa Llorens, 120 carrer Girona, Barcelona - Architecte Adolf Ruiz Casamitjana - 1909

L'autre immeuble en face de chez moi que je trouve absolument magnifique. Son architecte, Ruiz Casamitjana est l'auteur de la Torre Andreu (La Rotonda), récemment restaurée (mis à jours 2021). 
En rentrant dans son hall d'entrée, j'ai été subjuguée. Le regard bienveillant et souriant de la concierge m'a engagé à poursuivre mon exploration au-delà de la porte d'entrée et bien m'en a pris, car je suis allée d'enchantement en enchantement.
La façade en pierres de taille, n'est pas très caractéristique, plutôt simple, avec des balcons en fer forgé identiques, deux très grands qui soulignent les "étages nobles". Simplicité juste rompu par un ligne verticale qui encadre la porte d'entrée et se poursuit jusqu'à une belle corniche surélevée ornée d'un blason portant la date de construction de l'immeuble: 1909. Une autre corniche moins travaillée court également tout le long du sommet de l'immeuble avec des décorations végétales.




La porte d'entrée en bois a quelques détails sculptés, mais assez classiques.Sa beauté réside surtout en le visage de femme sculpté dans la pierre qui la surplombe




mais encore plus dans ce vestibule sur lequel elle ouvre


Les murs sont recouverts de carreaux céramiques avec un motif de feuilles et éclairés par des lampadaires en fer forgé


et bordés par une belle frise représentant des nids d'oiseau sur une branche feuillue.



A mon sens, la plus belle pièce de l'entrée de cet immeuble est la sculpture de la rambarde de l'escalier, avec une délicate sculpture du dieu Pan.



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El otro edificio frente a mi antigua casa,  me parece magnifico. Su autor Casatminja ha construido también el edificio de la Rotonda. Al entrar en el vestíbulo, me quedé subyugada. La mirada de bienvenida y la sonrisa de la portera me invitaron a seguir con mi exploración más allá de la puerta de entrada y a buena hora porque fui de encantamiento en encantamiento.
La fachada de piedra no es muy característica, más bien sencilla, con los balcones con herrerías idénticas, los dos más grandes en los pisos nobles. Simplicidad rota por una linea vertical que enmarca la puerta de entrada y sigue hacia una cornisa adornada de un blasón con la fecha de construcción del edilicio: 1909.
Otra cornisa menos trabajada corre a lo largo de la cima del inmueble adornada por motivos vegetales. La puerta de entrada de madera tiene algunos detalles tallados, pero bastante clásicos. Su belleza reside en el rostro de mujer esculpido en piedra que parece como protegerla y darnos la bienvenida. Pero todavía más en el vestíbulo sobre el cual abre. Los muros están cubiertos de cerámicas con motivos de hojas, alumbrados por candelabros en hierro forjado y bordeados por una linea azul que representa pajaritos en su nido, colocado en una hilera de ramas. Pienso que la más bella de esta entrada es el Dios Pan esculpido en la balaustrada de la escalera. 

jeudi 15 mars 2012

Casa Tosquella, Barcelona, Eduard M. Balcells (1906). rues Ballester/Mitre/Vallirana Sarrìa.

Décidemment, c'est partout qu'un bel édifice Art Nouveau, même classé, peut être laissé à l'abandon sans que les autorités interviennent. En France, j'ai signalé le cas du Chalet Blanc de Guimard .Je viens de découvrir sur un blog voisin sur Barcelona, que dans cette ville une magnifique demeure moderniste, un autre chalet en fait, est la proie des squatteurs.
Cependant, là-bas, le journal local La Vanguardia a eu connaissance du problème et a relayé les faits. En France, c'est le plus grand silence.Je souhaite vivement qu'à Barcelona cette somptueuse villa  puisse être sauvegardée. J'aimerais que ce soit aussi le cas en France pour la villa de Guimard.

Casa Tosquella, Bracelona, M. Balcells (1906)
Photo du blog "Tot Barcelona"

Lastimosamente, es en todos lados que edificios Art Nouveau, aunque sean patrimonio, pueden ser dejados en estado de abandono sin que las autoridades intervengan.En Francia, señalé el caso del Chalet Blanc de Guimard.Acabo de descubrir en un blog vecino sobre Barcelona que en esta cuidad, una maravillosa casa modernista, otro chalet de verano de hecho, es presa de los okupas.
Sin embargo, allá, el diario La Vanguardia tuvo conocimiento del problema e hizo publico los hechos.En Francia, es el silencio absoluto.Deseo realmente que en Barcelona este edificio suntuoso sea salvaguardado. Como quisiera que fuese el caso en Francia de la villa de Guimard.  

mercredi 14 mars 2012

22 et 26 rue Sleidan, Strasbourg, Auguste Brion (1904/05 et 1905/06)

Il y a presque déjà deux ans que j'ai fait ces photos. En automne 2010. Ces villas sont parmis mes premières découvertes Art Nouveau, dans le quartier allemand de la ville. La rue Sleidan est une voie calme, bordée de beaux immeubles et de quelques villas, dont certains comptent quelques éléments dans l'esprit Art Nouveau. Comme cet édifice signé Aloys Walter et datant de la même année que le n°22 de Brion:



 Ou ces beaux vitraux au motif très alsacien qui ornent les fenêtres d'un immeuble presque en face du n°22




Mais les villas d'Auguste Brion sont, quant elles, conçues quasi intégralement dans l'esprit Art Nouveau et chaque détail y est un enchantement. Elles s'intègrent tout naturellement dans cette rue calme, dans laquelle il est bon de s'attarder.
L'architecte était également ingénieur et entrepreneur.


La majorité de ces constructions sont plutôt dans le style néo-renaissance qui prévaut pendant cette période à Strasbourg. Il a été appliqué dans la plupart des constructions qui ont surgi pour loger les familles allemandes qui affluaient vers la ville, suite à l’annexion de l'Alsace et la Lorraine à l'Empire Allemand en 1871.
Le n°22 a été initialement prévu pour être la résidence de l'architecte lui-même, mais dès 1908, il sera repris par Carl Witz qui créé un jardin d'hiver en enfermant la terrasse au-dessus du garage. Puis, en 1929, elle sera transformé en pension de famille.
Les connaissances de l'architecte-ingénieur lui ont permis d'utiliser habilement de nouveaux matériaux comme le béton armé à l'intérieur et la tôle pour la porte du garage, les associant à de plus classiques comme la pierre de taille de la façade et les ferronneries des grilles. Le tout égayé par de très beaux vitraux. Donnant à l’ensemble un impression d'harmonie et de gracieuse souplesse dans les formes courbes et végétales propres à l'Art Nouveau.



Mes coups de coeur vont surtout à la magnifique porte de garage bleue, en tôle ornée de belles volutes végétales




et aux douces courbes des ferronneries de la grille de jardin qui se déploient en forme de deux ailes de libellule stylisées.



Etant, comme vous le savez, sensible aux charmes des portes, celle-ci ne faillit pas à la règle. Le bois travaillé avec un coeur inversé en bas et un beau vitrail représentant des iris lui donne une belle élégance élancée que soulignent les ouvertures sommitales protégées de fer forgé.




Les autres ouvertures de la façade ne manquent pas d'intérêt non plus, même si j'y suis moins sensible.Comme les vitraux de la baie du jardin d'hiver au-dessus du garage, reprenant les motifs d'iris


ou le balcon reposant sur de magnifiques iris sculptés



 Le n°26 est, à mon sens, moins réussi que le modèle antérieur, mais vient s'accoler au premier en s'y intégrant parfaitement. Les lignes de la façade sont plus abruptes, mais le travail des ferronneries apporte la grâce qui leur manque, rompant un rythme un peu trop rectiligne.




La porte d'entrée ressemble un peu à sa voisine par les vitraux et le travail du bois, mais elle est sans doute aucun beaucoup moins dans l'esprit Art Nouveau., notamment au niveau du linteau sculpté.





La vraie beauté de cette résidence tient aux nombreux vitraux côté façade

et côté cour.


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Hace ya casi dos años que tomé estas fotos. En otoño 2010. Estas villas están entre mis primeros descubrimientos de Art Nouveau, en le barrio alemán de la ciudad. La calle de Sleidan es una vía tranquila, rodeada por bellos edificios y algunas casas con elementos de estilo Art Nouveau. Como esta obra de Aloys Walter, que data del mismo año que el n°22 del arquitecto Brion. O estos bellos vitrales con un motivo típico de Alsacia que adornan las ventanas de otro edificio casi enfrente del n°22. Las villas de Auguste Brion, fueron concebidas casi integralmente en este estilo y cada detalle es un encantamiento. Se integran perfectamente en este calle calmada, en la cual es agradable pasearse.
El arquitecto era también ingeniero. La mayoría de sus construcciones son más bien de estilo neo-renancentista que es el que prevalía en aquella época en Estrasburgo. Era el utilizado en casi todas las construcciones del momento, necesarias para alojar las familias alemanas que llegaban a al ciudad, después de la anexión de la Alsacia y la Lorena al Imperio Alemán en 1871.
El n°22 fue inicialmente pensado para ser la residencia del propio arquitecto, pero desde 1908, será retomada por Carl Witz que crea un jardín de invierno que encierra la terraza encima del garaje. Luego, en 1929, será transformada en pensión.
Los conocimientos sobre los nuevos materiales del arquitecto ingeniero le permitieron de utilizarlos plenamente. Como el concreto armado en el interior de la casa y la chapa de acero para la puerta del garaje, asociándolos a materiales más clásicos como la piedra de la fachada y las herrerías de las rejas del jardín, con además bellos vitrales dando al conjunto un bello equilibrio armonioso hecho de curvas vegetales características del Art Nouveau.
Mi corazón va sobre todo hacia esta maravillosa puerta azul de garaje, en hojalata decorada de bellas volutas vegetales y hacia las dulces curvas de las herrerías de la reja del jardín que se despliegan como dos grandes alas de libélula estilizadas.
Como bien saben, soy muy sensible a los encantos de las puertas y esta no es una excepción. La madera trabajada con un corazón al revés abajo y un bello vitral con iris, le da une elegancia esbelta realzada por las aperturas protegidas por el hierro forjado.
Les otras aperturas de la fachada no son sin interés, pero no me atraen tanto. Están los vitrales con iris del jardín de invierno o el balcón que descansa sobre bellos iris esculpidos.
El n°26, es a mi parecer menos interesante que el modelo anterior, pero se ajusta a él perfectamente. Las lineas de la fachada son más abruptas, pero el trabajo de la herrerías le dan la gracia que le hace falta rompiendo su ritmo un poco rectilíneo. La puerta de entrada se parece un poco a la vecina por los vitrales y el trabajo de la madera, aunque sin duda alguna no está dentro del espíritu Art Nouveau, sobre todo al nivel del dintel esculpido.  
La verdadera belleza del edificio reside en los vitrales del lado de la calle, pero sobre todo lo de la parte trasera, del patio interior.